De la laïcité
Droits des femmes, égalité
homme-femme : cela est bel et bon. Mais comment, par quels moyens mettre en place les
conditions les plus aptes à les faire advenir? On sait l’importance qu’ont
prise les trois grandes religions monothéistes dont les pratiques tant
sociopolitiques et juridiques qu’hygiéniques ou alimentaires divergent de façon
notoire. Aussi apparaît-il que, en ce domaine, le moyen le plus prometteur de
protection des droits citoyens soit l’aménagement par l’État d’un terrain
neutre autorisant tout un chacun et toute une chacune à savoir respectées ses
convictions et ses croyances. Autrement dit, la mise en place sans concession
aucune de la séparation de l’Église et de l’État. Autrement dit encore,
l’instauration d’un État véritablement laïque. La chroniqueuse Éva Circé-Côté
l’avait déjà compris qui, il y a presque tout juste cent ans, écrivait : «
Quand on abat l’éteignoir sur l’esprit laïque, on n’est pas loin de jeter le
drap sur le nez du peuple. »
De fait, l’établissement d’une
laïcité authentique est garant d’une société saine et démocratique – plus
précisément et surtout, d’une société apte à prôner l’égalité juridique entre
les sexes. Car, en dépit des convictions spiritualistes variées auxquelles on
reconnaît le droit d’existence, il est impératif qu’aucune d’entre elles n’ait
force de loi ni ne l’emporte sur les autres.
Les pays occidentaux sont les
seuls à s’être interrogés, politiquement parlant, sur les questions de liberté
de conscience, les seuls par conséquent à refuser, officiellement du moins, le
piège des textes réputés sacrés et intouchables – témoins d’une époque révolue et
pour tout dire, barbare – et, dans l’ensemble, à reconnaître de plein droit
l’athéisme et l’agnosticisme. N’oublions pas toutefois que notre culture s’est
édifiée sur l’assise même du christianisme, que nos structures sociales et
politiques en sont imbibées, autrement dit que, sans pour autant être maître,
le christianisme est constitutif de notre culture. La poussée de l’histoire a
entraîné la sécularisation de ses produits dérivés au point que ces derniers
ont fini par appartenir aux incroyants eux-mêmes, car ils les constituent : les
Primitifs flamands, la peinture et la sculpture de la Renaissance italienne,
les cathédrales romanes et gothiques, Bach s’inscrivent dans un patrimoine
culturel que tous, croyants et incroyants, nous portons à jamais en nous. Il en
est de même pour certaines fêtes religieuses, plus particulièrement pour Noël
(d’ailleurs elle-même calquée sur les rites païens du solstice d’hiver, ne
l’oublions pas) : ne touchez pas à notre arbre! Bien sûr, la laïcité, ce n’est
pas le remède universel, mais c’est tout de même un bouclier. Nécessaire, à
défaut d’être suffisant. Il est crucial que nous fassions tout pour la
conquérir afin qu’advienne la société démocratique que nous appelons de nos
voeux. Extirpons de nos cerveaux ces lambeaux d’une pensée encline à considérer
que seuls les droits individuels sont à ménager. Pensons fermement, clairement,
dans le droit fil de notre culture de francophones en y faisant pénétrer les
lumières des droits collectifs. Il en va de notre liberté et de notre avenir de
femmes et de Québécoises.
Absolument!
Andrée Yanacopoulo
Nous acceptons les immigrants mais nous devons aussi s'assurer que les immigrants que nous acceptons respecte nos coutumes. Ce n'ai pas à nous de se plier envers eux mais à eux qu'ils veut immigrer ici de comprendre et d'accepter notre histoire et nos coutumes. Je respecte les coyances des immigrants mais quand sa nous est imposé cela me rend hors de moi. Si j'allais habiter dans un autre pays je accepterai leurs coutumes aprés tout ils sont chez eux. Mais au Québec ils semble que ces toujours nous les québecois de souche que doit se plier à certains immigrants. Le peuple du Québec doit s'affranchir entant que Québecois et faire comprendre à ceux qui veut immigrer ici que personne peut toucher à nos croyance et nos coutumes. L'Australie n'a pas eu peur de passer des lois pour que les immigrants qui immigrent chez eux respect les coutumes et ceux qu'ils veulent imposer leur coutumes ne pourrais pas immigrer en Australie, Qu'est que nous attendons pour faire comme eux.
RépondreSupprimerJe partage exactement la même façon de pensée que vous mais il faut premièrement que nos gouvernements nous appuient...
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